Devenir luthier, c’est un rêve qui se réalise. Nombreux jeunes diplômés souhaitent ajouter leur nom sur la liste des luthiers professionnels et agréés. Certes, c’est une fonction à part entière, plutôt accaparante et risquée, mais c’est surtout une passion qui affiche le penchant pour la musique et la guitare. L’apprenti luthier doit posséder un profil spécifique s’il désire vraiment devenir un véritable luthier en guitare. S’il veut se spécialiser, il doit avoir une minutieuse oreille musicale. Il doit également apprécier le métier du bois et savoir, au minimum, jouer un instrument à cordes pincées.
L’art de travailler le bois
Dans le métier de luthier en guitare, on manie le bois dans toute sa souplesse. Divers types de bois sont utilisés afin de fabriquer une guitare digne d’un grand luthier. Ces composants sont utiles pour former le fond et la table de la guitare afin d’obtenir une meilleure intensité sonore. En tant que luthier professionnel, il doit savoir quel type de bois pour quelle partie de la guitare. Généralement, plusieurs bois sont employés en fonction du timbre à créer. Outre le cèdre, palissandre et épicéa, on utilise aussi l’acajou, l’aulne, l’ébène, le frêne, le noyer et le tilleul. Chacun a sa propre densité et sa propriété mais tout dépend de l’expertise du luthier pour savoir propager le son, mais aussi à comprendre les intéraction mécaniques entres les différents types de cordes de guitare qui existent.
Tenir compte de la qualité du bois
A part le type de bois, sa qualité et sa densité sont également très importantes dans la conception de la guitare et pour équilibrer l’absorption des ondes. Sa rigidité, son séchage et son âge garantissent aussi un son plutôt dynamique. Un bois fragile et très léger comme l’acajou, par exemple, n’émet pas un son dur mais assez lisse. Si le luthier emploie un bois léger, la table vibrera aussi légèrement. Comme tout luthier qui se respecte, quelques types de bois sont plus appréciés que d’autres, à savoir le cèdre et le palissandre. Le premier composant est estimé dans la lutherie pour concevoir la table d’harmonie. Grâce au son doux et plus feutré qu’il offre, il est également facile à sécher. Même si le cèdre est un peu fragile, il provoque néanmoins un timbre moelleux et chaleureux. Le palissandre est par contre un bois dense spécialement pour le dos, les touches et les chevalets. Malgré sa fragilité, il offre des sons doux, équilibrés, profonds et purs.